Le secteur de l’aérospatiale a besoin de recruter des jeunes professionnels afin de garantir la relève et de permettre au Québec de rester un leader dans le monde dans cette industrie.

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Actuellement, l’aérospatiale québécois est en plein essor : l’industrie génère autour de 15 à 17 millions de dollars de PIB par année pour la province[1][2] et représente plus de 50% de la production aérospatiale du Canada[3]. Les prévisions d’Aéro Montréal indiquent que le chiffre d’affaires de l’industrie aérospatiale québécoise est estimé croître entre 3 à 5% entre 2023 et 2025, principalement grâce à la relance du trafic aérien postpandémie, à la croissance du spatial et la demande en aviation d’affaires[1].

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En matière de main-d’œuvre, plus de 41 700 emplois étaient liés à l’aérospatiale au Québec en 2021 (et jusqu’à plus de 100 000 en incluant les emplois indirects). Selon le ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI), 1 travailleur sur 65 dans la région métropolitaine de Montréal occupe un emploi lié à l’aérospatiale[4]. Compte tenu à la fois de la croissance attendue du secteur et de la proportion importante de départs à la retraite dus notamment au vieillissement de la population active, la pénurie de main-d’œuvre se dessine comme un enjeu sérieux et actuel[1][5][6].

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Il est nécessaire « que la relève soit consciente des nombreuses possibilités de carrière qu'offre l'industrie aérospatiale »[7], c’est ce que mentionnait le ministre de l'Économie et de l'Innovation, dans la Stratégie aérospatiale du Québec – Horizon 2026 et c'est précisément ce qui guide le mandat de RAQ.